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Alberta et British
Columbia, Canada |
cliquer sur la « vignette
photo » pour accéder à l'album
photos correspondant. Bonne
visite. |
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De l’action et des frissons pour cette
balade au cœur des plus beaux parcs
Nationaux de l’Ouest Canadien.
Ce n’est pas ma première visite dans cette
région et c’est même un retour aux sources
puisque j’ai découvert ces somptueux
paysages lors de mon deuxième grand voyage…
il y a quelques années !
Mais cette fois, je suis parti pour des
vacances actives en pleine nature avec au
programme : randonnée et bivouac...
Dans un décor à couper le souffle : des lacs
et des rivières d’un bleu turquoise ainsi
que de longues vallées boisées et d’immenses
prairies fleuries à quelques pas des
glaciers aux sommets majestueux enneigés
même en plein été…
Une vie sauvage omniprésente : wapitis,
ours noir, mouflons, aigles,
chèvres de montagne et même des
orques dans la baie de Victoria…
Un beau voyage à la découverte de deux des
plus belles provinces du Canada : l’Alberta
et la Colombie Britannique.
L’Alberta est bordée à l’ouest par
les montagnes Rocheuses quand le reste de la
province est composée de prairies où l’on
croise ranches et cowboys. La province
possède cinq des plus beaux parcs nationaux
de l’ouest canadien : Banff,
Elk Island,
Jasper,
Waterton Lakes
et Wood Buffalo.
La Colombie Britanique est la plus
occidentale des provinces canadiennes Elle
est dominée par des chaînes montagneuses,
les Rocheuses bien sur, la Chaîne côtière,
les montagnes Cassiar et les montagnes
Columbia. Sa côte possède des fjords qui
offrent des paysages spectaculaires et
quelques uns des plus célèbres parcs
nationaux : Kootenay,
Yoho,
Pacific Rim,
Glacier
ou Kluane mais aussi de
magnifiques parcs provinciaux :
Wells Gray,
Mount Robson,
Strathcona,
Mount Assiniboine
et Bowron Lake. |
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Calgary, Alberta |
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A peine passé les contrôles douaniers, je
déboule dans le hall d’arrivée de l’aéroport
où un « country band » accueille les visiteurs
au milieu des bottes de paille et d’un
Centre d’Information qui a pris ses
quartiers dans une charrette de la ruée vers
l’ouest.
Nous sommes à Calgary début juillet, la veille du
Stampede, « The Greatest Outdoor Show on
Earth », une fête qui dure 10 jours et qui
célèbre l’ouest des cowboys…
Calgary, c’est l’Amérique au Canada…
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Reconnue pour son esprit typiquement
«western» et moderne, Calgary est une ville
dynamique et accueillante.
Surnommée la ville texane du Nord en raison
de ses gratte-ciels miroitants, de ses
racines affirmées du Far West et de son mode
de vie cosmopolite, Calgary a bâti sa
prospérité sur la richesse de son
agriculture et surtout grâce aux grandes
ressources pétrolières de l'Alberta.
Lors du Stampede les vitrines rivalisent de
dessins humoristiques retraçant la grande
époque. Sans se prendre au sérieux
l'exercice est plutôt bien réussi. |
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Heritage Park
J’avais déjà visité ce parc,
mais en coup de vent. Très prisé
des Canadiens, il est préférable
de commencer la visiter de bonne
heure le matin pour éviter la
foule et pour disposer de
suffisamment de temps pour
arpenter les nombreuses allées,
le parc est vaste !
C’est donc à l’ouverture que je
me présente au guichet et je ne
suis pas le seul ! La balade en
train est agréable et permet de
remonter le temps à bon compte !
Sous le regard étonné des sympathiques
animaux de la ferme qui sont
toujours présents dans les
musées en plein air. |
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Le parc comprend un village de
pionniers et un comptoir
reconstruit de la Compagnie de
la baie de Hudson. Il
reconstitue la vie d'antan dans
la région des Prairies : église,
drugstore, boulangerie dont le
pain et les pâtisseries sont
délicieuses, épicerie générale,
bureau de poste, kiosque à
journaux, salle de billard,
police, mais aussi des maisons,
une gare avec son train à vapeur
qui fait le tour du site et un
silo en bordure de la voie
ferrée.
Le chemin de fer - Canadian
Pacific Railways - aura été le
facteur déterminant de la
colonisation de l'ouest et il
est un peu le fil conducteur du
parc.
Bien entendu, nous sommes au
Canada, tout est prévu pour se
restaurer et passer une agréable
journée. |
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Stampede Parade
Si pour le monde entier, Calgary
c'est la ville des jeux
olympiques d'hiver 1988, (la vue
depuis le tremplin de ski de 90m
de hauteur est à couper le
souffle), pour les Canadiens
c'est le Stampede.
Connaissant l'ampleur que peut
prendre ce défilé, je me suis
levé à l'aube, direction le
centre ville, pour trouvé un
emplacement sur son parcours
afin de réaliser une belle
galerie de portraits... De bien
belles gueules, cent pour cent
Far West, comme on aimerait en
voir plus souvent !
Jeans, stetson, boots...
Super-ambiance dans les saloons
et les rues qui se grisent et se
dégrisent ! |
Chaque année, le 2e vendredi de
juillet, les festivités débutent
par une immense parade de
cowboys, indiens, police montée
sur la 8e avenue. Une
institution qui remonte à 1912
pour rendre hommage au mythique
Far-West.
Des Cowboys partout où on pose son regard.
Celui qui en juillet se trouve dans les
environs ne devrait en aucun cas rater le
Calgary Stampede. La ville est sens dessus
dessous et on se retrouve très vite promu au
titre de Cowboy du dimanche. Stetson
rivé sur le crâne, santiags vissées aux
pieds, on se surprend à remonter main street
et à pousser la porte du premier saloon
venu. « A
beer for my horse, and a whiskey for me. »
John Wayne quand tu nous tiens. |
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Indian Village
La journée, la foule se déplace
au Stampede Park, où l'on
retrouve le rodéo, un village
indien et une immense fête
foraine.
Le village indien est un élément
majeur du Stampede depuis sa
création en 1912. C’est un
excellent moyen pour découvrir
les traditions des First Nations
et leur culture.
Il ya 27 tipis et de nombreuses
démonstrations, expositions,
cuisine traditionnelle, pow-wow
et des spectacles de danses
autochtones rythment la vie du
village durant 10 jours. |
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Stampede Rodeo
Let’s go,
let’s show, let’s rodeo !
L'après-midi c'est l'heure du
rodéo, le cavalier, une main
levée, chevauche une monture
furieuse (une sangle lui
compresse les parties génitales,
tu ne serais pas furieux-toi ?) pendant... au
moins... 8 secondes !
Le Calf Roping où le
cowboy doit prendre au lasso un
veau puis sauter de son cheval,
le retourner (le veau pas le
cheval !) et lui lier trois
pattes en moins de 10 secondes.
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L'épreuve de Bull Riding est
certainement la plus spectaculaire mais
aussi la plus dangereuse pour le cowboy où
il chevauche un énorme bœuf à qui on a
comprimé les coucougnettes. Et il n'est pas
content et rancunier.
En soirée, avant le spectacle et le feu
d'artifice, la course de Chuck Wagon
rappelle la chevauchée des pionniers dans
des charrettes bringuebalantes.
Le soir, la piste se transforme en salle de
concert et l’on peut assister à des
spectacles de grosses pointures américaines
et canadiennes dans un cadre étonnant.
J’avais eu la chance lors de ma première
visite de voir sur scène Shania Twain, qui
était alors inconnu en France, de la folie !
Lors de cette édition, un saloon était monté
spécialement pour accueillir les Shania
Twin’s, deux sosies de l’originale qui
mettaient le feu dans une salle surchauffée…
et l’accent français c’est avéré un précieux
alliés pour éviter la file d’attente… ils
sont sympas ces canadiens !
Cette année, c’est le concert de Brad
Paisley qui m’a scotché… un sacré chanteur
de new country, excellent songwriter et
extraordinaire guitariste et en plus sympa… |
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Yoho
National Park & Mont Revelstoke
National Park, British Columbia |
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Départ matinal en direction de Banff où je
m’arrête pour acquérir le Annual National
Park Pass qui donne accès à tous les
parcs nationaux pendant une année et qui est
rentabilisé en quelques jours si on en
visite plusieurs. Ce qui est plus que
probable dans cette région.
Ensuite, je fais halte au Yoho National
Park où je vais faire le tour du lac
Emerald qui comme sont nom l’indique à
une couleur extraordinaire. Une petite
randonnée jusqu’au pied des chutes
Takakkaw qui font plus de 130 mètres de
haut. Et… ça mouille !
Avant de sortir du parc, je vais traverser
le Natural Bridge : un pont -
où presque - de pierre qui enjambe un
torrent et qui a été créé par l'érosion
millénaire. |
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En continuant ma route je croise de nombreux
animaux dont des chèvres de montagne qui
déambulent sur l’asphalte sans se soucier
des automobiles, leur plus grand danger, de
nombreux accidents se produisent chaque
année, alors prudence.
Elles me stoppent dans ma progression pour
mon plus grand plaisir. Malgré une
apparence… originale, elles sont très habile
à escalader les hautes falaises rocheuses et
à longer les corniches des terrains
montagneux. |
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geai de steller |
chèvres de montagne |
chiens de prairie |
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En fin d’après midi, je
m’installe dans un camping de
Revelstoke où l’ambiance est
chaleureuse et amicale. |
Avant la nuit, je décide
d’emprunter The Meadows in
The Sky Parkway qui est dans
le parc National du Mont
Revelstoke.
Cette route permet d’atteindre
le Mont Revelstoke par une série
de lacets, et de bénéficier du
point de vue sur la ville de
Revelstoke. Les deux cimes
enneigées du mont Begbie
dominent les Monashees, qui
servent de toile de fond à la
rivière.
Depuis le sommet, la vue qui
s’étend vers la vallée de
Columbia et les chaînons
Clachnacudainn est superbe. De
nombreux sentiers permettent de
se dégourdir les jambes mais
j’ai oublié mon répulsif à
moustiques et ils sont sans
pitié. |
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De toute façon, la nuit commence
à tomber et la route ferme dans
quelques minutes. Je me promets
de revenir demain matin mais la
pluie en décidera autrement ! |
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Victoria, Île de
Vancouver, British Columbia |
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Un petit arrêt à Hope pour admirer
les sculptures réalisées à la tronçonneuse
et disséminées dans toute la ville qui n’est
pas bien grande.
Il me faudra une journée de route pour
rejoindre Tsawwassen au sud de
Vancouver où j’embarque sur un ferry
pour l’île de Vancouver. Je n’ai pas de
réservation mais il reste des places et je
parts sans attente. Malgré un crachin qui
nous poursuit et la luminosité qui décline,
le bateau fend l’écume et le paysage est
déjà grandiose.
Et c’est de nuit que je débarque à Swartz
Bay, je roule quelques dizaines de
kilomètres avant de dénicher un camping près
du Phare-de-Fisgard dans les environs
de Victoria. |
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Principale ville de l'île et capitale de la
Colombie Britannique, Victoria est « so
british » avec ses jardins fleuris, ses
maisons victoriennes et son parlement
éclairé la nuit par une multitude de
loupiotes et qui prend des allures de palais des
mille et une nuits. Un peu kitch ! |
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Au petit matin, je vais prendre
un « breakfast » sur le port où
se balancent de jolis bateaux en
bois vernis, un véritable
écossais - !!! - joue de la
cornemuse, des grapheurs
envahissent les trottoirs, les
calèches se préparent pour la
ronde des touristes, les
lampadaires sont très bien
fleuris et le soleil est de la
partie. Le début d’une belle
journée.
La capitale de la
Colombie-Britannique est depuis
longtemps réputée pour la
douceur de son climat, ses
paysages spectaculaires, ses
superbes jardins et ses
traditions coloniales
britanniques.
Je réserve un « boat tour » dans
la baie pour l’après-midi et je
pars visiter la ville. |
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Au sud de la baie James se
dresse un bâtiment long et
trapu, dont le dôme central est
surmonté d’une statue dorée du
capitaine George Vancouver. Le
parlement abrite
l’assemblée législative et les
bureaux du gouvernement de
Colombie-Britannique. Une statue
en bronze de la reine Victoria
trône dans le jardin face à la
baie ainsi qu'un immense totem.. |
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Totem, Thunderbird Park
Après une visite studieuse au
Royal British Columbia museum,
je traverse le Thunderbird
Park situé à proximité de
l’hôtel Fremont Empress
qui a connu l’épopée de la
conquête ferroviaire. Le parc
abrite de nombreux totems et
tire son nom de la mythologie
des autochtones d’Amérique du
Nord qui figure sur de nombreux
mâts totémiques. En été, des
amérindiens sculptent et
peignent des totems dans le
Kwakwaka'wakw - grande maison –
où il est possible de les
rencontrer. |
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Chinatown Victoria
Je m’aventure dans Fan Tan
Alley, autrefois une des
plus dangereuses ruelles
coupe-gorge du Chinatown
de Victoria et aujourd’hui
considérée comme la plus étroite
du Canada... on garde les titres
que l'on peut !
Ce fut la deuxième plus ancienne
ville chinoise d’Amérique, aussi
surnommée la « citée interdite »
en raison de ses nombreux
trafics, fumeries d’opium,
salles de jeu clandestines… |
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Boat tour, Victoria bay
En début d’après-midi, j’embarque pour un
tour en bateau de 3 heures dans la baie de
Victoria pour une rencontre extraordinaire
avec les orques - killer whales
- dont plusieurs colonies ont élu domicile
dans les eaux qui baignent la ville. Assez rapidement
une famille de « baleines tueuses »
s’approche du bateau, les adultes encadrant
les plus jeunes, et puis après avoir
partagés notre sillage pendant plusieurs
minutes les orgues s’en vont à leur
occupation… Plus loin ce sont des phoques et
des otaries, des aigles et une myriade
d’oiseaux qui nous accueillent au milieu de
paysage envoutants comme Oak Bay où la
lumière est sublime. Le retour sur Victoria
est majestueux. Malgré le côté très
touristique de ce genre d'activités, c'est
un must dont il ne faut pas se priver. |
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Phare-de-Fisgard
Le ranger du parc me gratifie
d’un « hello, early bird » parce
que je suis son « premier
client ».
Le Phare-de-Fisgard est le plus
vieux phare sur la côte ouest,
classé parmi les « lieux historiques
nationaux du Canada », il
renferme une exposition
fascinante qui raconte
l’histoire de navires échoués et
de vies sauvés.
La balade est agréable mais pas
indispensable. |
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En route pour Tofino, Île de
Vancouver, British Columbia |
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Totem Cowichan, Duncan
Ce matin, je taille la route en direction du
très réputé Pacific Rim National Park. Sur
la highway une affiche capte mon attention
et je fais une halte imprévue au Totem
Cowichan de Duncan. Une sorte de parc qui
présente une belle collection de Totems
amérindiens en plein air avec des pancartes
explicatives qui jalonnent le parcours.
Plutôt bien fait et intéressant, il y a
également un restaurant qui sert des
spécialités autochtones et des spectacles de
danses sont également organisés dans
l’après-midi. |
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Les Murs peints de Chemainus
Un peu plus loin, je m’arrête à Chemainus
pour admirer les fresques
murales réalisées par des
peintres du monde entier. 35
peintures retracent l'histoire
des pionniers du village et les
événements qui ont marqué les
villageois.
C'est étonnant, très
touristique, et cela donne
l'occasion d'une promenade
agréable dans une petite ville,
qui sans cette initiative était
promise à allonger la liste des
villes fantômes. |
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On peut également se restaurer et s’accorder
quelques instants de repos à la terrasse
d’un bar… si c’est pour la bonne cause ! |
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Forêt
humide, Cathedral Grove
Je prends la direction de Tofino.
La faune est omniprésente,
surtout des volatile du genre
aigle - bald eagle – d’un commun
par ici !
Le principal centre d'intérêt
sur le parcours est Cathedral Grove avec ses
arbres géants. Le plus haut est
un cèdre de 76 mètres. La
plupart de ces arbres ont 300
ans, le plus vieux a 800 ans.
C’est un Pic glandivore qui
attire mon ouïe, faut dire qu’il
n’est pas très discret mais
tellement photogénique. |
Pic Glandivore |
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Pacific Rim National Park, Île de
Vancouver, British Columbia |
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La première difficulté en arrivant au
Pacific Rim National Park, c’est de trouver
un camping qui n’est pas complet.
Il y a
plusieurs campings disséminés le long du
parcours entre Port Alberni et Tofino mais
il y a beaucoup de touristes et les places
sont rares en saison estivale surtout quand
on n'a pas pris la précaution de réserver. Heureusement la
route est superbe.
J’ai réussi à planter la tente dans un coin
tranquille mais je n’ai pas la vue sur
l’océan. Etant situé à mi-parcours sur la
route du parc, je vais rester tout mon
séjour ici et rayonner. |
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Ce matin sur Long Beach -
une plage de sable fin qui
s’étire sur plusieurs kilomètres
au Nord de Green Point - des
surfeurs bravent l’océan et les
conditions climatiques peu
flatteuses.
L'eau du Pacifique est froide et
il y a tellement de brouillard
que l'on voit à grand peine
l'océan.
Sur la plage beaucoup d’oiseaux
– des bécasseaux minuscules, des
merles d’Amériques et des
goélands argentés – s’en donnent
à cœur joie et inspectent la
moindre parcelle de sable en
quête de nourriture. |
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Goéland argenté |
Merle d'Amérique |
Bécasseaux
minuscules |
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Tofino bay
Tofino a beau être une ville
agréable et sympathique, et
surtout le seul endroit du parc
où il y a un peu d’animation et
de quoi se ravitailler, elle ne
mérite pas les commentaires
élogieux du Routard.
En été, c’est d’ici que partent
les tours en bateau pour
observer les ours noir. Les
horaires des départs varient en
fonction des marées. Car à marée
basse, les ours arpentent les
rivages en quête de crustacés,
de crabes ou de saumons. Fin
gourmets ! |
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Une fois saucissonné dans une
combinaison à la couleur
improbable mais qui me protègera
de la brise marine toujours
fraîche en cette saison et des
projections d’eau, j’embarque à
bord d’un zodiac en prenant soin
de protéger mon matériel photo.
L’embarcation file bon train et
laisse peu de place à la
découverte de la faune aillée
qui pourtant peuple les lieux en
abondance. Après avoir observé
les deux premiers ours noir, le
rythme est moins soutenu et le
bateau s’aventurera même au
large pour nous permettre de
photographier les vieux
gréements venus à Tofino des
quatre coins du monde, comme
chaque année à la mi-juillet,
pour rendre hommage aux
explorateurs. |
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Après une petite balade dans la forêt humide
- une boucle de 1 km à parcourir sur des
trottoirs de bois avec des panneaux
explicatifs en français sur la vie de la
forêt – je vais prendre quelques instants de
repos sur la plage. A peine installé, les
bras en croix, des Pygargues à tête blanche
viennent se poser sur l’arbre juste
derrière. Il va falloir ressortir l’appareil
photo !
Dans un environnement sauvage et superbe, un
aigle – pygargue à tête blanche - scrute
l'océan du haut d’un promontoire rocheux
tandis que deux adolescents réalisent des
figures dans le ciel bleu, un moment calme,
simple et pur... la sérénité ! |
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Florencia bay
Florencia Bay se mérite. Il faut
suivre un sentier qui descend à
travers la forêt humide sans
trop savoir où l’on va et sans
certitude sur ce que l’on va
trouver. Mais le hasard est
parfois bien récompensé,
j’arrive sur une plage belle et
sauvage à la fois.
Pas facile à trouver, le
touriste s’y fait rare et seuls
quelques surfeurs cherchent la
vague.
Robinson Crusoé aurait
adoré ! |
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Wickaninnish bay
Un site que j’ai trouvé
particulièrement saisissant pour
assister au coucher du soleil.
Ce bout de plage est réputé
parmi les habitués et le rituel
commence en fin d’après midi :
des pique niqueurs, des
joggeurs, des promeneurs, des
photographes... arrivent
progressivement. Ensuite tout ce
beau monde s’installe face à la
mer et attend que le soleil
vienne mourir dans l’océan.
Spectacle grandiose. |
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retour sur le continent,
British Columbia |
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Retour à Nanaimo où je prends le
ferry pour Horseshoe Bay au nord de
Vancouver. Ayant passé plus de temps
que prévu sur l’île de Vancouver, je ne
m’arrêterai pas dans cette ville qui occupe
un site superbe que j’ai eu l’occasion de
visiter quelques années auparavant.
Vancouver figure sur la liste des meilleurs
endroits de la planète où il fait bon vivre.
Un formidable cadre de vie multiethnique,
très cosmopolite et pourtant proche de la
nature. Et c’est vrai !
C’est un peu à regrets que je décide de
continuer ma route vers les parcs
provinciaux des rocheuses que des voyageurs
de rencontres m’ont conseillés. |
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Cache Creek Village,
British Columbia |
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Tout au long du parcours, surnommé au départ
de Vancouver : The Sea To Sky Highway, de
l'océan Pacifique aux montagnes côtières, je
traverse des paysages enchanteurs et cette
nouvelle approche des Rocheuses est
grandiose.
En fin de journée je décide de chercher un
motel dans une petite ville de pionniers
Cache Creek, un ancien relais de diligence.
Au cours de la ruée vers l'or, dans les
années 1800, Cache Creek a servi de point de
passage pour de nombreux prospecteurs en
route vers les mines d'or de la région de
Cariboo.
D’authentiques bâtiments de pionniers se
tiennent encore fièrement debout. |
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Aujourd'hui, les voyageurs peuvent suivre
l'historique Gold Rush Trail et
découvrir que Cache Creek
est toujours une étape agréable sur la route de la ruée vers
l'or. |
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Wells Gray Provincial
Park, British Columbia |
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Après un petit déjeuner digne d’un chercheur
d’or, je reprends le volant de la Chevrolet
jusqu’à Clearwater. Mon guide (LGR, pour ne
pas le citer) étant
pauvre en explications, je m’arrête à
l’information center du Wells Gray
Provincial Park, où je récupère de
précieuses infos et un plan bien détaillé.
En fait, il faut encore faire une
quarantaine de bornes, oups pardon de miles,
pour entrer dans le parc.
Je m’arrête en chemin au Black Horses
Ranch aménagé en centre de vacance, plus
loin de nombreux élevages de bovins, dont
les fameuses et robustes vaches écossaises
« Highland Cattle », des chevaux et
des troupeaux de bisons. |
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Ensuite, je vais visiter consciencieusement
les différents points d’intérêt, dont je
retiens les superbes Helmcken Falls,
une cascade qui se jette avec un débit de
belle facture dans un cirque de basalte. Je
poursuis mon tour des cascades et je trouve
un endroit sympa pour pique niquer au bord
d’un plan d’eau mais c’était sans compter
sur les moustiques aux baisers sanglants… |
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Mount Robson Provincial
Park, British Columbia |
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En fin de journée, j'arrive au pied du
Mont Robson dont le sommet est coiffé de
nuages. Avec ses 4000 m, c’est la plus haute
montagne des Rocheuses Canadiennes.
Je vais directement au camping planter ma
tente sur un bel emplacement boisé.
Décidément les campings, même (surtout !) en pleine
nature, sont vraiment top.
Ensuite, je vais m’enregistrer pour camper
le lendemain près du lac Berg, point ultime
d’une très belle balade de 22 km, à faire
sur deux jours minimum. |
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La montée pas toujours facile fait la
tournée des lacs qui entoure le Mont Robson.
Les plus spectaculaires étant le lac
Kinney et le lac Berg où l’on
peut voir, quand on a la chance d’avoir une
météo clémente, la langue d’un glacier
glisser directement dans le lac. Assez
éprouvant tout de même, avec un peu plus de
temps, je le referais sur 3 ou 4 jours, il y
a plusieurs camps rustiques sur le parcours
et les étapes sont très agréables, riches en
rencontres humaines et en face à face
animaliers… un délice loin des highways ! |
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Jasper National Park,
Alberta |
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C’est avec une certaine émotion que j'arrive
à Jasper. Il y a quelques années,
suivant les conseils d’un voyageur croisé
dans une auberge de jeunesse à Montréal,
j’avais débarqué à Jasper avec la ferme
intention d’observer des ours noirs. Et je
n’avais pas été déçu, jusqu’à sept spécimens
croisés dans la même journée. Un record !
Que je n’atteindrai pas au cours de ce
voyage… les temps changent.
Située à la jonction de la route Yellowhead
et de la Promenade des Glaciers, Jasper est
le principal pôle d'activité du parc. Cette
agréable ville se niche dans la vallée de la
rivière Athabasca, presque à la confluence
avec la rivière Miette. |
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Sur un territoire de 10 878 km2, le
Jasper National Park offre un spectacle
époustouflant et la possibilité d’admirer
une faune variée dans son environnement
naturel.
Après avoir établi mes quartiers au camping
Wapiti du parc national de Jasper, je pars
me balader sur les rives lac Edith. Alors, que l’orage
éclate et vide le parking, je reste à
contempler le déluge confortablement
installé (!!!) dans l’habitacle de mon
véhicule. Après la pluie… l’arc en ciel.
Puis je redescends au bord du lac pour
photographier un groupe de femelles
Wapitis avec leur faon.
Ne dit on pas « la chance sourit aux
audacieux… ». Les femelles Wapitis avec leur
petit ne se laissent pas toujours approcher
aussi facilement. Et là, elles semblent
accepter ma présence sans difficulté mais le
plus surprenant est, que le lendemain matin
quand j’émerge avec quelques difficultés de
dessous la tente, toute la famille Wapiti a
squatté mon emplacement de camping. Le début
d’une belle journée.
Sur le chemin du retour, je croise un Wapiti
mâle. Prudence, car il peut se montrer
belliqueux surtout s'il est accompagné d'une
femelle et qu'il se méprend sur les
intentions du photographe. |
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Wapiti |
Orignal |
Mouflon
d'Amérique |
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Maligne Canyon
Ce splendide canyon taillé dans
la roche calcaire atteint 50 m
de profondeur sur une portée de
moins de 3 m par endroits. Un
chemin goudronné permet d’en
suivre les bords et d’admirer
les cascades qui jalonnent la
Maligne river. Les ponts qui
traversent le canyon servent de
postes d’observation.
Cette vallée pittoresque, l’une
des plus belles des Rocheuses,
accueille un lac et un canyon
magnifiques, également baptisés
Maligne. |
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En sortant du canyon, je tombe
nez à nez avec un loup commun. |
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Ecureuil argenté |
Loup commun |
Tétras à
queue fine |
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Lac Medecine
Cette belle étendue d’eau est dominée au
nord par la chaîne Colin et au sud par la
chaîne Maligne. Après la montée des eaux à
la fonte des neiges du début de l’été, le
niveau du Lake Medicine baisse
progressivement à mesure qu’avance la
saison, et finit parfois par ressembler à
une vasière.
Curieusement, en l’absence de déversoir, les
eaux s’infiltrent dans la roche calcaire
pour rejoindre ensuite les eaux de la
Maligne. La route longe le lac sur 8 km et
offre plusieurs points de vue agréables. |
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Cerf mulet |
Mesange charbonnière |
Chèvre des
rocheuses |
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Lac Maligne
Le lac Maligne est sans doute le plus beau
lac du parc National de Jasper, en tout cas
mon préféré, et celui qui m’a laissé les
plus belles émotions lors de mes visites
précédentes. La croisière sur le lac est un
pur moment de bonheur et le panorama sur
Spirit Island au bout du lac est tout
simplement éblouissant
Ce beau lac turquoise lové dans un écrin de
verdure et de neiges éternelles offre de
belles balades et de belles rencontres avec
la faune emblématique du Canada.
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Les fameuses Chèvres des Rocheuses, en fait
des chèvres sauvages qui se sont adaptées
aux escarpements rocheux.
Des Cerfs Mulet qui se baladent volontiers
le long des routes.
Les Mouflons d'Amérique qui vivent dans les
montagnes où ils se distinguent par leur
capacité à gravir très rapidement les parois
rocheuses.
L’Orignal - élan du Canada - est plutôt
solitaire et chaque rencontre est un moment
rare, à savourer en silence !
Et bien entendu, bon nombre de Bernaches du
Canada, Chiens de prairie et Wapitis.
Tout cela est beau, grandiose, majestueux et
envoutant. Je ressens ici toute la noblesse
de dame nature. |
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Bernache du canada |
Chien de prairie |
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Mont Edith Cavell
La route est longue et sinueuse et je
l’admets, j’ai mal évalué le temps et la
distance et c’est en toute fin de journée
que j’arrive au pied du Mont Cavell.
Finalement, c’est en petit comité, loin des
hordes de touristes, en regardant ces
langues de glaciers qui ne sont plus que
peau de chagrin que l’on prend conscience du
réchauffement climatique et que l’on assiste
impuissant à la fin d’un monde. |
Ce massif montagneux - 3 368 m - fut baptisé
du nom d’une infirmière anglaise exécutée
par les Allemands lors de la Première Guerre
mondiale, pour avoir prêté secours à des
prisonniers alliés. |
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Columbia Icefields Parkway,
Alberta |
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Icefields Parkway... une
des routes panoramiques les plus
belles du monde. Elle n'a pas
cette réputation pour rien. La
Route des Glaciers traverse une
région de toute splendeur
composée de lacs, de glaciers,
de forêts et de crêtes acérées.
De nombreux animaux vivent dans
ces montagnes et se retrouvent
quelquefois au milieu de la
route...
Une visite au Columbia Icefields
est une nécessité absolue. |
A bord du « snow bus » spécialement
conçu pour ce site, nous parcourons 5 km
jusqu'au sommet du « Icefall ». Ici
on marche sur de la glace qui s'est formée à
partir de la neige tombée il y a environ
400 ans. |
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Banff
National Park, Alberta |
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Lake Louise
Plus petite et moins encombrée que Banff,
cette localité et ses alentours, dans la
partie centre-ouest du Banff National Park,
comportent d'imposants pics enneigés et des
lacs à l'eau cristalline comme notamment le
lac Louise. On arrive d'abord dans un
minuscule village où l'on trouve une station
service, un centre commercial, quelques
restaurants et hôtels.
4 km plus haut, je parviens à l'un des
joyaux des Rockies, le Lake Louise et son
célèbre hôtel. Une belle balade de quelques
kilomètres longe le lac, je l'emprunte
immédiatement.. |
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De retour au village, je vais m'installer au camping
qui est ceinturé par une clôture
électrifiée pour éviter que les ours ne
viennent réveiller en sursaut les campeurs…
Dommage !
L’orage a grondé toute la nuit et la lumière
du jour vient réveiller doucement la forêt
qui se remet de ce déluge nocturne. Malgré
la saison estivale, je suis obligé de me
couvrir chaudement, ce matin l’air est froid
et vif. |
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Lac Moraine
Plus petit et moins touristique que le lac
Louise, le lac Moraine, dominé par les pics
de Wenkchmna, bénéficie pourtant d’un cadre
splendide.
Le lac est le point de départ de nombreuses
balades dont on peut se procurer une carte à
l’Office du Tourisme de Lac Louise. Pour des
raisons de sécurité, les ours ont bon dos,
nous devons partir en groupe pour le Lac
Consolation, une randonnée d’une demie
journée qui réserve des paysages
spectaculaires et des rencontres
inoubliables. |
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Le lac est bordé de sévères édifices rocheux
appelés « la vallée des Dix Pics ».
Le spectacle de ces immenses falaises aux
couleurs austères qui plongent dans l'eau
bleue turquoise du lac est une image
inoubliable.
Le sentier qui part du lac Moraine pour le
lac Consolation est un parcourt privilégié
pour rencontrer les Marmotte des
Rocheuses, des animaux forts
sympathiques. D'un tempérament curieux, la
marmotte est relativement facile à
approcher, à moins que ce ne soit elle qui
fasse le premier pas... |
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Marmotte des rocheuses |
Mouflon d'Amérique |
Casse-noix d'Amérique |
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Johnston Canyon
Une petite station service
adorable aux couleurs chaudes,
un coffee shop et du camping,
encore une fois très bien
aménagé et très sympas... une
belle balade d’une demi-journée
permet de remonter le cours
sinueux de la Johnston river. Un
parcours jalonné de chutes
d’eau « inférieur » et
« supérieur » pour arriver
quelques kilomètres plus loin
aux sources qui se déversent
dans de magnifiques bassins
« Inkpots ». |
Randonnée assez sportive, superbes paysages
subalpins, univers sauvage entouré de sapins
avec le risque (!!!) à tout moment de faire
connaissance avec les autochtones : ours et
loups.
Pour ma part je croise la route d’un Mouflon
d'Amérique fort sympathique avec toujours
cette extraordinaire capacité à gravir très
rapidement les parois rocheuses. Les
mouflons vivent généralement en petite bande
et il est rare de rencontrer un mâle seul. |
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Banff et sa magnifique Bow River
ont été immortalisés par Marylin Monroe
et Robert Mitchum dans le film « La
rivière sans retour ».
Fait du hasard, le ranger du Two Jack me
donne le même emplacement de camping que
lors de mon précédent passage. Je crois que
la boucle est bouclée. Je vais me balader
dans le village très touristique de Banff.
Demain je rentre sur Calgary pour un vol
retour en soirée.
La fin d'un beau voyage à la découverte de deux des
plus belles provinces du Canada : l’Alberta
et la Colombie Britannique. Je
reviendrai !
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